Dès la troisième semaine d’interruption de la substitution par an

Dès la troisième semaine d’interruption de la substitution par androgènes de jeunes adultes atteints d’hypogonadisme hypogonadotrope a été observée une réduction de la sensibilité à l’insuline suggérant que le rôle modulateur de la testostérone passe en partie par des mécanismes indépendants des variations de la composition corporelle [37]. Bien que cela n’ait pas été observé au cours de la substitution androgénique d’hypogonadismes hypogonadotropes congénitaux [33], de nombreuses études ont montré que la substitution par androgènes d’hommes adultes hypogonadiques améliorait [4] and [38] ou faisait disparaître les stigmates de SMet [39], [40] and [41].

Un phénotype d’une similitude étroite à celui du SMet est observé

chez l’homme see more traité par « blocage androgénique » pour carcinome de prostate ne relevant pas d’un geste chirurgical curateur [42]. La profonde hypotestostéronémie ainsi induite s’associe à une élévation significative BLZ945 in vivo de la glycémie à jeun, du taux des triglycérides et à une surcharge pondérale de type androïde, trois pièces constitutives du puzzle clinico-biologique caractéristique du SMet. Les chiffres de pression artérielle ne sont pas modifiés et le taux de LDL-cholestérol n’est que modestement accru. À l’inverse, l’élévation de la glycémie est une des principales répercussions métaboliques du « blocage androgénique ». Une glycémie à jeun > 7 mmol/L [43] a été retrouvée chez près de la moitié des hommes traités de cette manière. À glycémie égale, l’insulinémie à jeun s’élève significativement trois mois après l’initiation de la thérapeutique chez les deux tiers des hommes traités par « blocage androgénique » [44]. Une réduction de la sensibilité tissulaire à l’insuline apparaît être ainsi une des principales conséquences de l’absence d’androgènes. Parallèlement à la correction de certains paramètres du SMet grâce à la réduction

pondérale chez l’homme s’observe une élévation des taux plasmatique de testostérone et de SHBG [45] and [46]. Ceci fournit un lien de causalité inverse entre SMet et hypotestostéronémie. Les relations entre testostéronémie et SMet Olopatadine sont à l’évidence bidirectionnelles, vraisemblablement composites et sous-tendues par des mécanismes partagés pour partie par ceux de la déflation androgénique accompagnatrice de l’obésité (voir supra) ou du DT2 (voir infra). Les résultats des études épidémiologiques effectuées chez les hommes et les femmes adultes apportent de plus en plus d’arguments en faveur de l’implication de la SHBG [30] and [47] dans l’émergence d’un SMet. Un abaissement du taux plasmatique de SHBG et/ou un polymorphisme particulier de la molécule pourraient intervenir comme un des facteurs physiopathologiques du SMet ou même du DT2 [48] and [49].

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